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une vie de tto
20 février 2019

Spécial K

KarlLa légende s'est donc éteinte hier, tournant la page d'un parcours unique, comme le revendiquait Karl Lagarfeld.

Depuis hier soir,; les hommages pleuvent et ceux qui auront compris le personnage savent bien que ceux-ci sont vains et n'auraient pas été validés par celui dont la vie procède du roman quasiment incroyable. En apprenant son décès, je me suis amusé d'avoir écrit hier sur la contenance parce que s'il y a bien un personnage qui peut aisément inspirer la contenance, c'est bien Karl Otto Lagerfeldt.

Aussi, de contenance il sera question pour lever le doigt et faire un signe à l'occasion du départ du si spécial K. On se gausse beaucoup des karlismes, saillies impitoyables qui ont encore eu le mérite de me faire sourire hier soir en les parcourant tant elles témoignent d'un esprit rosse, incisif sinon vachard. Oh bien sur, on pourrait en faire l'inventaire, je me suis juste amusé à ne garder que ce qui m'a arraché un sourire hier soir ...

Karlism 01 Karlism 02 Karlism 03 Karlism 04 Karlism 05 Karlism 06 

T'en apprendre sur le personnage qui hante les plateaux télé, qui se répand à longueur de portraits amoureux de jeunes hommes fascinés ou encore au moyen d'une légende savamment façonnée par son auteur lui-même, c'est un peu compliqué et pourtant, en fouillant un peu, t'apprendrais-je peut-être que Karl se compromit dans "Totally Spies, le film" en prêtant sa voix, qu'il fut le premier personnage de la mode à disposer de son Guignol de l'info, qu'il apparaît dans le jeu vidéo "Grand Theft Auto IV", qu'il apparaît en lui-même dans l'épîsode 223 du dessin animé "Oggy et les cafards" ou encore que sa poupée est entrée officiellement dans la gamme Barbie en 2014. 
Steiff fabriquera même un ours à son image en 2008 ...

Marc Labrèche s'amusera même à en faire une caricature savoureuse pleine d'excès, raillant l'intransigeance du couturier pour les rondeurs ...

Sans complaisance avec Saint-Laurent qui lui disputa l'amour de sa vie, Lagarfeld a tiré un trait sur son passage à contenances boursouflées mais si amusantes quand elles n'étaient pas féroces. Le dernier des grands, le kaiser disent certains, c'est assurément une page de la mode du XXème et du XXIème siècle qui se tourne. On peut ne pas aimer le personnage, s'en exaspérer autant qu'il agaçait ses pourfendeurs. On en peut simplement pas le réduire à une suffisance cruelle tant il y avait dans le personnage aux défilés monstrueux un génie artistique indéniable.

Lagarfeld 01

Tto, triste et reconnaissant à la fois

 

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