"Ni trop humble, ni enflé de vanité, ... ni arrogant, il gardait dans sa contenance du goût et de la mesure"
Ce mot m'obsède depuis hier ... La contenance n'est pas ici à entendre comme ce qui peut être contenu dans les limites d'un contenant, mais davantage comme une capacité d'absorption.
Oui cela m'obsède parce que les circonstances l'exigent et que je m'attache toujours à devoir faire mienne ladite contenance. Pas la peine d'en rajouter, pas besoin d'alourdir ce qui l'est déjà beaucoup trop.
Oui, je suis dans le contrôle absolu, dans l'obsession d'avoir une attitude extérieure exprimant une manière d'être voulue, précise, en sorte que je sois une personne qui se surveille devant autrui, devant celles et ceux qui n'ont pas besoin de mes petits états d'âme. C'est déjà mon naturel que de faire preuve de sang froid, là cela atteint des seuils paroxystiques.
D'ailleurs, Zolimari s'inquiète, n'a pas mesuré l'impact que tout cela pouvait avoir mais comme il a accès à ce qui se passe derrière le rideau opaque du discours pondéré, du sourire placide qui n'a rien à envier à Mona Lisa tant tu peux y interpréter tout et son contraire ... oui, comme il a pris la mesure du séisme et des forces mobilisées en présence. Si je dérouille intérieurement, qu'importe : je me bourre la tête de musique pour tenir.
Je sais bien que c'est vain et parfois grotesque sinon absurde pour certains jusqu'à être envisagé comme étant éminemment artificieux. Qu'importe, je fais surtout cela pour aider, servir et soutenir ceux qui n'ont pas cette force ou qui ont besoin. Oui, la forme revêt une importance capitale : je suis intimement persuadé que cela aide.
Tto, en plein contrôle