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une vie de tto
17 mai 2007

Le crime parfait n'existe pas

LA_FAILLELe mythe du crime parfait est une arlésienne qui fait courir nombre de scénaristes, de serial killers, de criminologues et je ne sais qui d'autre ... C'est en substance le fil qui guide dans ce nouveau film américain, un polar en bonne et due forme autant vous le dire tout de suite !

Pour l'histoire, comme d'hab, il n'est de si bonne habitude que d'aller en fin de ce billet pour en savoir plus mais sachez que tout cela se tient, le scénar est globalement cohérent même si je regrette, à titre personnel, d'avoir trouvé l'astuce très très rapidement ce qui me laisse à penser que ... bah j'dois être un dangereux criminel en puissance [ne le dites pas à Sarkozy, il serait capable de mettre en taule à titre préventif] ou un mec totalement pervers [ce qui n'a pas que des inconvénients ... vous verrez ...].

Bon alors, je me lance dans la critique du film ... plutôt que de toujours tout ramener à moi [c'est vrai, c'est pénible à la fin ... z'en avez pas marre vous ? Non parce que moi, un peu ... mais bon, moi j'ai pas le choix ! Et encore, je ne vous ai pas imposé une sextine* à ma gloire ... en tout bien tout honneur].
C'est un policier américain dont il s'agit, dans la pure veine des policiers US efficaces avec une distribution performante. Vous trouvez Anthony Hopkins à la place en homme mur surfant sur les vagues d'une existence que l'on devine meurtrie par quelques frustrations qui vont l'amener à commettre l'irréparable ... Le machiavelisme de Ted Crawford est remarquable même s'il est un peu trop accentué par moments, la fougue de Willy Beachum est puante au début et se révèle être son meilleur poison contre lequel il ne dispose pas d'antidote sinon celui d'un ultime retournement que vous pourriez éventuellement anticiper à l'appui de vos souvenirs de prmeière année de droit ...

La photo est convenable, le montage l'est tout autant [assez peu de longueurs en fait], de bons dialogues assez percutants mais qui n'évitent pas certains poncifs traditionnels pardonnables, le scénario se tient même s'il se fèle en fin de parcours et devient alors un peu trop fragile pour tenir ses promesses d'inaltérabilité ... enfin je dis ça pour moi. Ce n'était pas un sentiment spécialement partagé par tous ...

En gros, donc, LA FAILLE est un bon cinoche en ce moment ... normalement, vous ne serez pas déçu même si je ne vous ai pas dit que c'était l'oscarisable absolu et totalement évident ... N'allez pas me faire dire ce que je n'ai pas dit ! C'est honnête, c'est propre, c'est convenable [oui, je sais, tout cela ne témoigne pas d'un enthousiame débordant ... mais parce que je ne suis pas enthousiaste ... j'étais content sans pour autant penser que c'était un film que j'allais forcément acheter en DVD ou que j'allais retourner voir ...] ... Faudrait pas qu'Hopkins se cantonne à ce type de rôles ... ça finirait par devenir chiant.

Tto, Monique Pantel en moins vieille

SYNOPSIS : Lorsque Ted Crawford découvre que sa jeune épouse le trompe, il décide de la tuer... mais en mettant au point le crime parfait. Alors que la police arrive sur les lieux du drame, l'inspecteur Rob Nunally a deux surprises : la victime n'est pas morte, et c'est la femme avec laquelle il avait une liaison...
Avec Crawford, qui a avoué la tentative d'homicide, Willy Beachum, un ambitieux procureur adjoint, sur le point d'intégrer un prestigieux cabinet d'avocats, se voit confier cette dernière affaire. Mais dans la partie qui s'annonce, rien n'est aussi évident qu'il y paraît. Dans un redoutable jeu de manipulation, l'affaire va tourner à la confrontation de deux hommes qui ont chacun besoin de la défaite de l'autre pour servir leur plan...
Entre mensonges et ambition, entre faux-semblants et orgueil, l'affrontement va aller bien au-delà de ce que chacun avait prévu...

* SEXTINE : forme poétique fixe, complexe, dont l’invention est attribuée au troubadour Arnaut Daniel (1180-1210). La technique en a également été développée en Italie (Pétrarque). C’est un poème sur deux rimes seulement, composé de 6 sizains (coblas) suivis d’un envoi (ou tornada) de trois vers, avec reprise des mêmes mots à la rime dans toutes les strophes, mais dans un ordre différent, la dernière rime étant reprise comme première de la strophe suivante. L’envoi de trois vers reprend deux rimes dans chaque vers (les six rimes sont répétées à la fin de chaque hémistiche, dans l’ordre où elles se présentent à la première strophe). Il y a donc une triple construction, par rimes, par mots et par hémistiches dans le tercet conclusif.

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Commentaires
T
> Fleu95 : Marianne James dans mon corps ?? Hum ... Euh t'es sur ?
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F
" N'allez pas me faire dire ce que je n'ai pas dit ! C'est honnête, c'est propre, c'est convenable "<br /> <br /> Marianne JAMES, sort de ce corp !!!
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D
Pas mal l'utilisation de "sextine"...! Pour l'heure ce sera "pélagique"... Pour le ciné, je crois qu'aujourd'hui je vais me faire "Zodiac"... GRRRR
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