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une vie de tto
16 février 2021

Tourner la page et trouver sa place

Si ce n'est pas la règle, il arrive parfois que je me souvienne de certains rêves. Et les deux dernières nuits ont été riches au point que je me souviens parfaitement du contenu des rêves principaux que j'ai pu faire.

"As-tu demandé pardon à ta marraine ?" ai-je entendu de la bouche de ma tante alors que nous étions devant la devanture d'un magasin dont elle se trouvait être quelques secondes après la gérante. Cela ne m'a pas choqué, cela m'a stupéfait tant j'estime ne pas avoir l'obligation d'implorer un pardon vis à vis de quelque chose j'estime n'être pour rien et certainement pas être à l'origine des dissensions familiales au seul motif que j'ai pu écrire, ici, qu'elle avait pu avoir un comportement crétin. Dans une lettre à charge qu'elle me retourna après que je lui ai tendu la main lorsque j'avais appris qu'elle luttait contre un cancer, elle prit argument de cette phrase pour expliquer que j'étais la source des maux et probablement à l'origine de bien pire [sa maladie, c'est ce qu'elle induisait]. Depuis lors et voilà maintenant presque douze ans, nous ne nous parlons plus alors que c'est ma marraine et que j'en étais très très proche. Sauf que je me suis lassé des turpitudes conduisant à faire accroire que ma mère était folle, des chantages moraux destinés à asseoir un ascendant sur ma mère et des parties de poker menteur où l'on te fait des grands sourires pour sauvegarder les apparences d'une union familiale alors que dans le dos, ça taille aussi bien que dans un carnaval vénitien. Dans ces conditions, demander pardon ? Mais ... pour quoi ? Dans ce rêve, je ne réponds pas à la question et je m’éclipse avant qu'elle ne paraissent devant moi.

La nuit dernière, j'étais au travail. Comme d'habitude, j'organisais des réunions VIP de chez top-executive people. Et là, il s'est passé quelque chose d'assez révélateur : tout le monde était installé autour d'une table, partageant un repas où les plaisanteries allaient bon train et les remarques fusaient dans un bon esprit. Et moi, j'étais debout, regardant tout cela, n'étant calculé par personne alors qu'il y avait encore quatre places vides. Alors que le dessert était servi, il n'y avait plus aucune chance que les places vides soient pourvues mais personne ne songeait à m'inviter à m'asseoir alors que certains me regardaient. J'ai alors changé de place et la scène s'est reproduite sur une autre table. Il ne sera pas étonnant de voir dans ce rêve le fait que je ne me sens pas à ma place, voire que je n'ose pas investir la place qui est censée être la mienne. Moi, j'ai aussi trouvé que ce rêve expliquait que j'envisageais d'avoir ma place autour de cette table mais que je ressens que cela m'est encore refusé en m'opposant de la transparence ou du mépris, tout ce que je déteste.

Deux rêves, deux ambiances mais deux confirmations d'une chose : je purge la nuit tout ce qui me tourmente dans la journée. Et je peux te dire qu'en matière familiale [les recherches généalogiques ayant repris de plus belle et la vente de la maison de mon grand père étant imminente] comme au boulot [où la journée de lundi a été cataclysmique], il y a de la matière. Alors ... c'est bien que j'en rêve et que je purge donc. Sauf qu'en attendant, cela me met en vrac bien comme il faut, cela m'épuise aussi parce que je ne me repose pas et la machine à laver se remet à tourner en programme essorage.
Assis sur le bord de mon lit ce matin, je regardais dans le vide, refusant d'envisager tout ce qui m'attendait dans la journée. Et je pensais à cela, je pensais qu'au moins, cela matérialise les lignes de front, les sujets sensibles du moment. Et à cela, rien de très étonnant même si je préfère quand je passe ma nuit à voyager dans des endroits merveilleux ou que je fais des bébés. Oui mais voilà, on ne contrôle pas ses rêves et un angle de film ou une parole prononcée à la cantonade peut suffire à me précipiter dans une chasse à l'homme ou des coucheries qui me répugnent. Oui, mes rêves disent beaucoup de ce que je ressens, comme tout le monde et quand je m'en souviens j'essaye de les mettre en perspective. Sur les deux dernières nuits, la perspective est claire : il faut qu'une page se tourne et qu'une place se trouve.

Tto, aux riches parcours nocturnes

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