Toujours quelque chose à dire

Mine de rien, à ne pas sortir, tu penses que je n'ai plus rien à te raconter ? Qu'avec la distance prise avec les un(e)s et les autres ma vie est un désert ? Le post-it du jour devrait te convaincre ... du contraire.

- Je ne sais pas pourquoi ni par la grâce de quel miracle mais oui, pour la première fois, on a fait des courses virtuelles hier soir sur le site de Monoprix. Oui, on arrive au bout des stocks de guerre constitués par Zolimari depuis des années [on a tout juste épuisé la moitié des gels douche] et du coup, il fallait bien réapprovisionner. Bah je te le dis : c'est une tannée et on a mis environ une heure pour une soixantaine d'articles qui seront livrés jeudi ... oui oui, jeudi de l'ascension.

- Lorsque j'ai appris la mort de Michel Piccoli, ce ne sont pas les films que l'on évoque traditionnellement auxuquels j'ai pensé mais à l'un d'eux dans lequel je le trouve particulièrement au sommet de son art. Loin du quinquagénaire classique qu'il a pu camper, je l'ai trouvé incroyable dans "Le Prix du danger" d'Yves Boisset. Fable prémonitoire sur les dérives de la télévision commerciale et le faiut de jeter en pâture des individus devant le voyeurisme des caméras et des téléspectateurs qui réclament du sang, "Le Prix du danger" demeure, pour moi, un film fondateur qui explique la violence des écrans actuels alors qu'il est sorti en 1983. Michel Piccoli est Frédéric Mallaire, l'animateur télé dopé aux audiences ... pure fiction.

- Tu sais que j'ai maigri ? Les efforts sur l'engin de torture comme les gâteaux et autres dérives vaguement inquiétantes, tout cela mis ensemble fait que l'on arrive à presque 5 kilos de perdus depuis le début du confinement. Oui oui, la courbe démarre exactement au moment du confinement. Donc oui, tu rigoles avec le 7x7, tu paierais cher pour voir dans quel état de décomposition je suis à l'issue de chaque séance où je pousse des cris de jeunes vierges poursuivi par une armée de bûcherons aux rondins mutants ... mais non, cela se mérite [mais je te confirme que même moi, je trouve assez choquant de brailler comme ça ... les voisins doivent s'imaginer que je tourne un porno tous les midis].

- Demain soir, c'est la wikende !!! Et ça, c'est trop bien d'autant que jeudi et vendredi, j'ai décidé de rattraper le temps perdu en te faisant jouer deux jours de suite. Donc, à tes marques et nettoie bien tes oreilles parce que le CogiTto musical de jeudi pourrait bien donner ses chances à plein de monde.

- Je t'ai dit que je suis dans une vague d'hyper consommation de BD gay ? Non ? Ah oui, c'est normal, c'est pour une surprise bientôt ...

- C'est curieux comme tout le monde semble regretter le fait que je me sois coupé les cheveux. Adieu [un temps] le volume dernièrement affiché pour un retour à la boule quasi à zéro ... mais cela repousse bien donc on va pouvoir recommencer ! Le confinement, l'absence d'Izabel la terrible, bref ... sauf à vouloir que je ressemble à un moldave perdu dans une série post-apocalyptique de NETFLIX, ce n'était plus possible. Au surplus, ça fait du bien de ne plus avoir à se coiffer tous les matins.

- Je t'ai dit que je suis devenu addict à un nouveau jeu ? Tu sais que j'adore les jeux télé ... j'aime beaucoup l'esprit nord-américain en la matière ... du coup, Zolimari m'a fait découvrir "Le tricheur", diffusé tous les soirs sur TVA. Et bien tous les soirs, plutôt que de donner du temps de cerveau disponible à Barthès, Hanouna ou consorts, je regarde Guy Jodoin poser des questions aux cinq joueurs et j'essaye de trouver qui est le tricheur [le but du jeu est de découvrir qui, des cinq célébrités a toutes les réponses aux questions au terme des 20 minutes du jeu ... et tous les soirs, ça change !]. Même avec un accent québécois à tailler au couteau, on s'amuse bien.

- Si, comme moi, tu trouves que France 2 se moque du monde à avoir diffusé l'émission Eurovision de samedi dans les conditions dans lesquelles cela a été fait [avec des commentaires insipides de Stéphane Bern, des conversations téléphoniques pénibles et une absence de respect de l'esprit Eurovision], tu comprendras comme moi qu'on se passera à l'avenir du diffuseur pour suivre le concours. Depuis que j'y ai travaillé, je n'ai toujours pas compris comment on recrute les gens qui calibrent ces émissions et comment on ne voit pas qu'ils vont dans le mur. C'est quasi-vertigineux.

- Est-ce que tu vas bientôt me retrouver sur une application payante ? Oui, c'est très probable ... 

Allez hop, tu en sais déjà assez pour aujourd'hui.

Tto, qui a toujours quelque chose à dire