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une vie de tto
22 avril 2019

Le lundi mais (de) pas que

Lundi mais pas que

Ah qu'il est bienvenu ce jour férié où j'ai quand même la tronche d'un gars qui sortirait d'une backroom après que tout un afterwork du ClubMed Gym lui soit passé dessus ... Défoncé ? C'est très très en deçà de la réalité, je t'assure.

Si ce n'était pas mon anniversaire hier ni la semaine dernière, j'ai tout de même l'impression que c'est moi qui a pris toutes les années au compteur. Outre le fait qu'on a trop mangé [le couscous de samedi soir a failli être fatal], qu'il reste des muffins partout parce qu la fournée de vendredi soir n'a pas été mangée et que les cloches ont ramené de quoi faire de moi un gros oeuf bien gras, oui ... le lundi férié est très approprié. Et comme il va faire chaud, je ne vais pas y aller par quatre chemins : je vais carrément la jouer attentat à la pudeur toute la journée ! Ça va faire plaisir à Zolimari qui va encore me dire que c'est pas bien "si les voisins nous regardent ...".

Ça me fait rire qu'il ait encore autant de craintes de ce que pensent les autres. D'ailleurs, j'en joue et cela m'a fait bien rire samedi tandis que nous étions en voiture.
Après m'avoir gonflé pour que je mette de la musique, changé les titres que je mettais parce qu'il n'aimait pas [le dictateur domestique ...], nous sommes tombés sur un modus vivendi avec Thérapie Taxi. Toutes fenêtres ouvertes, il se dandine au volant en m'expliquant qu'il aimerait bien qu'on aille les voir en concert [alors que quelques mois auparavant il se demandait pourquoi j'écoutais "ça", avec tout le mépris dont il est capable en disant cela] et nous arrivons à un feu de circulation pile au moment où nous changeons de chanson. Un peu facétieux comme je le suis, je choisis la chanson suivante en me souvenant bien que l'introduction était très douce, quasiment de la musique de chambre. Zolimari voulant pouvoir chanter monte le son et tandis qu'un monsieur nous dépassait sur le trottoir, le premier refrain est parti [et quand le refrain part, c'est un peu une rupture dans la chanson qui passe du très doux au très dur, avec des paroles d'une poésie rare].

Tout fort comme si nous avions été des weshs dévergondés, tout le monde a pu entendre "Va te faire enculer, va bien te faire enculer, salope. J’en ai plus rien à faire, je te cracherais bien mes glaires, salope. T’es là tu fais ta pute, comme une tasse-pé en rut, salope. Alors va te faire enculer, va bien te faire enculer, salope." ...

La tête de Zolimari qui s'est rué sur le bouton du son afin de réduire l'affront le plus vite possible comme si sa vie en dépendait m'a fait rire pendant de bonnes et savoureuses minutes. "M'enfin, ça va pas ... le pauvre monsieur, il va croire qu'on disait ça pour lui ..." me lança-t-il hilare aussi devant le comique de la situation et sa propre réaction.
Qu'est ce que j'ai rit [sans Tom ... tu l'as ?}, ce d'autant plus que cette chanson étant constellée de gros mots, de vulgarités épouvantables, Zolimari a repris ses habitudes à conduire comme dans Mario Kart et hurlait les "Bite", "Batard", "Connard", "Enculer" et autres "Baise" comme si cela le défoulait. Bon, c'est clair, j'adore la mélodie de la chanson mais en concert, je vois bien qu'il va beugler des insanités quand ils vont la chanter ...

Tu me diuras que cela n'a pas grand chose à voir avec le lundi de Pâques ? Je n'ai jamais prétendu que cela pouvait avoir un lien ... mais ça m'a bien fait rire.

Tto, monday mood

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