La première fois que je vais te donner mon truc pour que ce soit plus long

Il est vrai que tout le monde a ses petits trucs et ses petits soucis aussi parfois ... l'excitation maximale pouvant conduire à ce que, parfois, ce ne soit pas aussi long et jouissif qu'ambitionné au départ. Ah bah oui, ça arrive et c'est vrai que dans une époque où la performance en centimètres et en heures de labours est devenue une norme en deçà de laquelle tu es un naze, il y a là une pression qu'il faut savoir gérer a fortiori quand ton corps en a décidé autrement.

Sauf que je me suis rapidement rendu compte que ce n'est pas le corps qu'il faut incriminer mais probablement le cortex, les méninges et autres circonvolutions neuronales qui sont en mesure de pouvoir pallier le problème, si tant est que ce soit un problème.

Moi, je reconnais que je suis capable de tenir des heures [mon record s'approchant des 150 minutes non-stop ... ça commence à échauffer le bambou magique tout de même] mais aussi que, parfois, ça aille un peu plus vite et qu'on ait assez de doigts sur une main pour compter le temps s'étant écoulé depuis l'intorduction jusqu'à l'effusion. Bah oui ... bêtement, je m'en excuse toujours pensant que cela pourrait être de nature à décevoir, non pas parce que ce n'est pas la norme mais parce que le "déjà ?" laisse entendre que ça aurait été bon si cela avait perduré un peu plus, le voyage sensoriel n'en aurait été que plus savoureux.

Aussi et depuis le temps, j'ai appris à gérer et j'ai adopté la technique de la distraction. Ce n'est pas très original, ce n'est pas révolutionnaire, ce n'est pas non plus un scoop mais j'avoue que cela fonctionne et qu'il faut toujours conserver un peu de vigilance pour ne pas se laisser surprendre.
La distraction c'est la distraction cérébrale. Quand la sève monte trop vite, il faut savoir distraire son esprit de façon à faire redescendre un peu la pression et pouvoir continuer de longues minutes sinon dizaines de minutes. Quand on rencontre quelqu'un que l'on connaît peu, c'est encore plus facile parce que je me suis toujours mis à observer les gens ... regarder quels boutons ils ont et où, parfois inspecter leur intérieur [au sens propre !], évaluer la décoration ou m'étonner de tel ou tel élément selon l'endroit où il est placé. Tu me diras que ce n'est pas bien gratifiant parce que cela veut dire que je ne suis pas franchement à ce que je suis censé faire. Mais ça marche bien ... c'est une sorte de distance.

Oui mais voilà, en s'attachant [au sens figuré !], ce genre d'artifices sont plus délicats à gérer parce que l'on commence à connaître le loustic que l'on a en face ou en fesses. Dès lors, il faut toujours se réfugier sur un truc qui refroidit direct.
J'ai déjà lu que certains pensent à leur belle-mère, leur boulot, la liste de courses ou que sais-je encore. Le hic dans tout cela, c'est que cela peut être tellement efficace que cela pourrait aller au delà des espérances et donc carrément mettre fin à toute possibilité de poursuivre ... ce qui est un peu l'Hiroshima de la partie de jambes en l'air.

Dès lors, j'ai tenté de trouver le bon truc, la bonne image qui va bien, celle qui détache sans pour autant risquer de tout foutre par terre [au sens figuré, sinon c'est que ça n'a pas marché et que tu en as mis partout ... il va falloir tout laver]. J'avais commencé ma petite vie sexuelle en me disant qu'un truc neutre comme une serrure et des clefs, avec le mécanisme c'était bien. Sauf que j'avais sous-estimé le caractère métaphorique de l'introduction de la clef, du fait de la tourner, que le loquet fasse "clac" ... pffff, non non non, ça ne marche pas ! Alors, je me suis rabattu sur mes autres passions d'enfance avec les clefs : les horloges et les panneaux de signalisation. Bon, les horloges, c'était un peu pareil, le "tic tac" donnait un peu l'idée du va-et-vient. Les panneaux de signalisation, c'était plus approprié mais encore assez jusqu'au jour où, j'ai trouvé. alors que j'allais tout lâcher, je me suis demandé ce qui pourrait d'un coup me décrocher sans pour autant complètement me détacher. Et là, j'ai pensé à ...

Tto, chacun son truc