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une vie de tto
24 février 2019

La première fois que je fais une enquête de personnalité pour savoir quel métier je devrais faire (2/4)

2018 - LA PREMIERE FOIS

On s'est tous posé la question ... qu'est ce que je pourrais faire d'autre ? Du coup, j'ai pris au pied de la lettre la promesse d'un test qui allait me permettre de trouver des solutions alternatives à ma vie d'aujourd'hui. Ce test est en trois parties ... et cela va finalement peut-être m'en apprendre un peu plus sur moi ! La première partie relative à l'intelligence est ici.

La seconde partie du test permet de mettre en lumière mes sources de motivation, ce qui compte pour moi, ce qui me met en mouvement et qui est en mesure de renforcer ma satisfaction dans le cadre du travail. Souvent on se représente la motivation comme quelque chose d'unique. Il y aurait d'un côté les personnes "motivées" et de l'autre les personnes "peu" voire "pas du tout motivées". Depuis quelques années, on sait bien que ce manichéisme est crétin ! En effet, il n'existe pas "une" mais plusieurs sources de motivation. Par ailleurs, c'est souvent les liens qui existent entre les différentes sources de motivation qui détermine la capacité à s'engager activement dans un métier en particulier. En gros, c'est en y regardant de plus près que l'on comprend vraiment ce qui permet de se motiver !

Voici donc, dans le graphique, les différentes motivations parmi celles évaluées par le test. Ces facteurs de motivation sont classés selon les besoins relationnels, l'organisation du travail et enfin la conduite des activités. 

Ce qui compte pour moi d'un point de vue relationnel, c'est prioritairement d'avoir la possibilité de travailler en équipe, de côtoyer des collègues de travail, d'échanger et de partager avec eux [malgré l'estime que je leur porte !]. Si certains apprécient plus que tout d'évoluer seuls dans leur activité, ceci ne semble pas être le cas pour moi. Ce dont j'aurais besoin, c'est donc de pouvoir intervenir sur des projets collectifs. Aussi, de mon point de vue, les relations de travail ne valent véritablement que si elles sont "authentiques" [ce qui n'est pas exclusif du milieu professionnel]. Mes collègues, j'en ai besoin de pouvoir compter sur eux et apprécier de leur prêter main forte en cas de besoin. Pas question - de ce fait - d'évoluer dans un environnement qui ne me permettrait pas d'entretenir ce type de rapports ... Oui, on en apprend tous les jours ! 

Sur l'organisation de mon travail, je conçois celle-ci comme quelque chose à la fois de nécessaire mais aussi de rassurant. Pour moi, avoir un cadre de travail bien défini participe à mon équilibre et c'est probablement pour cela que je me retrouve dans des organisations écrasantes mais structurées. De même que le fait d'avoir la possibilité de savoir de quoi demain sera fait ... encore que cela soit très aléatoire dans mon quotidien. Le cadre, de mon point de vue, ce serait quelque chose qui structure, qui permet d'inscrire ma propre action dans la continuité. Sans cadre, il est probable que je me sentirais un peu perdu, sinon désoeuvré. Du coup, je n'aime rien de tant que d'intervenir dans des structures relativement bien organisées, au sein desquelles les rôles sont clairs et les tâches bien définies. Comme le changement peut parfois m'apparaitre comme une menace potentielle, je fais en sorte de bien baliser le terrain sur lequel j'évolue. Vous avez besoin d'avoir des repères stables et solides sur lesquels prendre appui. Ça, c'est ce que dit le test même si l'évidence saute aux yeux : je n'aime rien tant que fairez partie d'une organisation dont je serais porteur des règles que je ne reconnais pas moi-même puisque je ne les respecte pas toujours.

Au sujet de la conduite de mon activité, ce qui semble déterminant semble de pouvoir apporter ma contribution à un travail collectif ! Ce qui me plairait dans le cadre professionnel, serait de "jouer un rôle actif", d'apporter ma pierre à un édifice qui me dépasse. Pour cela, je sais - lorsque cela est nécessaire - me mettre un peu en retrait pour permettre à d'autres de prendre des décisions et d'arrêter leurs propres choix. En revanche, j'ai besoin de pouvoir me rendre compte par moi-même et assez rapidement si possible de la bonne orientation de mes activités. Le test explique même que je ne suis pas du genre à attendre d'avoir les retours des autres pour savoir si oui ou non le travail que j'effectue est conforme à ce qui était attendu. Et c'est là que le test me semble terriblement inexact dans la mesure où j'ai précisément l'impression de vivre et ressentir le contraire. Actif certes mais l'épanouissement dans le seul travail collectif est une contre-vérité : je suis un solitaire qui a besoin des interactions, besoin d'être rassuré par le regard d'autrui, y compris dans mon travail. C'est simplement qu'autrui a davantage d'importance dans le milieu professionnel parce que je dépends des autres dans la mesure où mon travail ne s'exprime qu'au travers d'eux, par leurs questions et le besoin qu'ils ont de venir soumettre à ma sagacité leurs problèmes.

S'il y a bien une chose à retenir, c'est la quête d'authenticité.

Tto, motivé assurément

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Commentaires
M
Tto assez sartrien, qui connaît certainement la phrase de Huis clos : "Tous ces regards qui me mangent. […] Pas besoin de gril, l'enfer c'est les autres." <br /> <br /> Longtemps les curés et d'autres y ont lu une preuve de l'égoïsme abominable qu'aurait prôné Sartre, qui a fini par s'en expliquer avec esprit.
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