Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
une vie de tto
13 décembre 2017

Le silence est souvent antinomique du désintérêt

Commentaire Lundi

J'aime bien quand on me challenge, quand on me fait remarquer que je pourrais m'intéresser à un peu autre chose que mon nombril boursouflé ... Oui, en grand masochiste que j'ignore être, cela me fait du bien et le commentaire de CELEOS de lundi dernier m'a fait réfléchir et je l'en remercie vivement.

Assurément, la question psoée en des termes nouveaux par Donald Trump au sujet de Jérusalem pourrait justifier un énorme billet juridique de Droit international qui me permettrait de t'en raconter des choses que l'on apprend aux étudiants en Droit de troisième année. A la limite, je me payerais le luxe de remonter à bien avant parce que la ville des religions a été le théâtre de disputes géostratégiques et militaires pendant des siècles. Quand on est au confluent de trois religions monothéistes, rien n'est finalement surprenant. Jérusalem est la seule ville du monde considérée comme trois fois sainte ... L'échec de la Conférence de Lausanne de 1949 comme la Guerre des Six Jours a installé la précarité dans le statut de Jérusalem et la décision, de politique intérieure qu'on ne s'y trompe pas, de Donald Trump ne fait qu'ajouter du bruit et du fracas sur une terre brûlée depuis des siècles.

Donc oui, j'aurais beaucoup à dire et pourtant, je m'obstine à ne pas le faire tout simplement parce que le sujet ne me semble pas mûr [des lamentations, évidemment]. Et ce n'est pas le seul sujet sur lequel je m'abstiens : la curée des harceleurs, l'émotion national au sujet de la disparition récente d'un chanteur de variétés, la récente élection d'un sénateur démocrate sur une terre réputée très conservatrice aux États-Unis ou encore les déclarations de Laurent Wauquiez ou du leader minimo Mélenchon comme d'Alain Finkelkraut pourraient me permettre de donner au "Réquisitoire" une périodicité quotidienne, renforçant derechef l'image sentencieuse qu'on adore me coller. Mais qu'on ne me fasse pas le procès du calcul et de gestion de mon image à ce sujet, c'est seulement que je n'ai pas envie de parler de cela même si j'en reconnais bien aisément l'intérêt et que je suis flatté que quelques mots de ma part sur ces sujets puisse aiguiser ta curiosité, lecteur de mes humeurs.

Comme j'aimerais aussi parler de sujets comme la fidélité, le narcissime du couple gay hyper normé que l'on voit se déverser sur les réseaux sociaux ou encore certaines confidences fichtrement glaçantes, je m'abstiens en ce moment parce que mon envie est ailleurs. Je suis un peu dans l'esprit de fêtes. Noël est un peu partout et je m'astreins à rendre ces quelques lignes quotidiennes un peu légères sauf quand je juge que je ne peux faire autrement. Et là, présentement, oui parler de chiottes et de carrelage alors que le monde va basculer bientôt dans un nouveau krach boursier, une guerre avec la Corée du Nord et que la radicalisation est partout, cela me fait du bien. J'aimerais pouvoir trouver l'énergie de te plaquer là un vibrant plaidoyer contre les affiches du Maire de Béziers, mais je pense que j'ai déjà tout dit sur la question crépusculaire d'esprits qui confondent tout en feignant, sur fond de populisme, de ne pas avoir fait ce qu'ils font sans aucune retenue. Je voudrais bien terminer mon réquisitoire contre Yann Barthès et le mal qu'il est en train de faire, mais je préfère attendre un peu qu'il étaye encore davantage la démonstration de ce qu'il ne vaut vraiment pas mieux qu'Hanouna lequel revendique au moins sa médiocrité.

Alors oui, je préfère écrire en ce moment sur des toilettes, sur le fait qu'en tirant le rideau de ma douche ce matin, j'ai été subjugué par Zolimari que j'ai trouvé vraiment très joli et que je lui ai dit. Des petites tranches de vie, des HOTtes de Noël et quelques allusions suffisent à me permettre de terminer l'année, tout occupé que je suis au montage et à la confection des rétrospectives de l'année [le générique est finalisé] que tu découvriras entre Noël et le jour de l'An. Cela ne veut pas dire que je ne pense rien de tout ce qui à quoi on pourrait penser que je pourrais écrire quelques mots ... juste besoin d'autre chose mais une chose est certaine : ça va revenir et ça déménagera ...

Tto, qui essaye de filer entre les gouttes

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Newsletter
Archives
Publicité