La première fois que je vais te raconter l'expédition de @Waquete pour les soldes
Puisque tu es avisé du fait que j'ai convié Waquete à une séance de shopping intensive vendredi dernier à l'occasion d'une transhumance éclair dans des magasins, je ne peux résister au plaisir de te narrer le contenu de ladite journée qui mérite bien, en elle-même, un récit dominical [d'un coup, je me rends compte que ce mot au pluriel prend un sens SM insoupçonné pour les sites de rencontres ... "Domi-Nico" !].
Waquete, c'est tout un poème : rien que pour lui faire accepter de venir dormir à la maison [parce que le départ était programmé à 6h05 du matin], c'est tout une négociation au cours de laquelle il n'a pas arrêté de m'expliquer que c'était mieux qu'on y aille à deux voitures parce qu'il y aurait plus de places dans les coffres, qu'on pouvait faire deux équipes, que ceci et que cela. Bref, il s'est enfin rendu à l'évidence : c'était mieux de partir tous ensemble le matin compte tenu du fait que l'urgence de ce type de périple, c'est de sortir de Paris avant les bouchons.
Ainsi, Waquete a débarqué le jeudi soir [tu sais, le jeudi où c'était la tempête et cette soirée au cours de laquelle tu as reçu, comme moi, des alertes météo tous les quarts d'heure]. Il avait tenu à faire un peu de cuisine, nous mangeâmes du poulet coco [un brin épicé mais c'était super bon]. Du coup, j'avais fait un dessert que j'ai oublié [mais qu'on a mangé le lendemain soir]. Zolimari voulant prouver à la planète entière qu'il était un bourreau de travail a cru nécessaire de bosser jusqu'à 00h30 au moins, moi j'ai sonné le dodo-time à 23h40, après que nous ayons joué les langues de vipères en regardant le premier débat de la primaire de gauche sans le son [c'est plus rigolo].
Lendemain matin, bim boum badaboum, le réveil sonne à 05h10 ... ai-je besoin de t'expliquer que c'est un peu le musée des horreurs quand on regarde les têtes de chacun. Qu'importe : tout le monde à la douche [mais pas ensemble hein ... tout est resté très sage] et hop, nous voilà quasiment au taquet pour partir à l'heure dite afin d'aller chercher la quatrième passagère, Tatalie avec laquelle je fais les soldes à Troyes deux fois par an. Elle était ravie : plus on est de fous, plus on rit.
Sur le chemin, Zolimari a été sage et n'a pas conduit à la Mario Kart comme il sait faire. Il faut dire que ça neigeait, c'était humide, c'était tout noir : un vrai porno d'étudiants blacks américains qui font des spring breaks quoi ! Tatalie a parlé tout le voyage [comme d'habitude] en racontant toute sa vie, on a mangé des cracottes au chocolat [sauf Waquete] et hop, nous voilà arrivés à 8h45 tapantes sur un parking quasi désert pour commencer les emplettes. Un petit dej pris le temps de laisser les magasins ouvrir à 9h et c'était parti.
Waquete avait bien dit qu'il ne savait pas quoi acheter et qu'il venait pour voir à quoi tout cela ressemblait ... oui un peu le Paul-Émile Victor des Soldes. J'ai donc fait office de Frédéric Lopez en l'emmenant en terre inconnue. Et comme d'habitude avec lui pour les nouvelles expériences, il a aimé le bougre [on a tous une histoire de nouvelle expérience avec lui ... un jour j'en ferai la compilation]. En fait, comme l'appétit vient en mangeant, il est sorti de la short-list "Une chemise et peut-être un manteau" qu'il s'était fixé à l'origine. Déjà, au premier magasin de sous-vêtements, tandis que je regardais les ceintures, il me lança "Ah oui, c'est bien ça ..." et hop !
Par la suite, il nous a suivi avec Zolimari [ouais, les filles c'est tellement pas pareil qu'on ne fait jamais avec ... on se sépare]. Et hop, des costumes, des chemises, des chaussures. Il était évidemment en total contrôle chez Nike ou dans les wesh-stores où ça grouille de petites racailles locales mais on a bien vu qu'il n'avait pas vraiment les yeux dans sa poche ou focalisés sur les étiquettes de réduction. Cette fois-ci, personne n'a été séquestré dans une cabine d'essayage comme au Citadium : je l'ai tenu en laisse [il adore ça]. Au gré des échoppes avançant, les paquets s'accumulaient et forcément, on a fait le premier stop coffre voiture vers 11h : et vlan, coffre déjà plein.
Comme nous avions eu la riche idée de nous garer non loin de la boutique Haribo où j'avais pourtant juré qu'on ne mettrait pas les pieds, Zolimari décida d'y aller e Waquete en est sorti avec 6 kg de bonbons. Ne t'enflamme pas : si tu lui en parles, il va te dire que ce n'est pas pour lui mais c'est pour un ami. Bah voyons !!! "Pour un ami" ... A la boutique Lindt, rebelote ... c'est pas pour lui bien sur, c'est pour un ami !
On est reparti ... bon an mal an vers le second ensemble, théâtre de nos convoitises mercantiles d'enfants gâtés. Et là, tu me croiras ou pas ... Waquete a résisté à tous les appels de la cuisine, de la vaisselle, des ustensiles pour faire des douceurs ... Alors que moi je me suis vautré dans des verrines orginales, que j'ai failli craquer pour des verres ou je ne sais encore quel plat original qui ne rentre jamais dans les placards, il n'a pas cédé, rien. Ce mec est un bloc de glace en fait !!!
Alors que nous devions reparti à 15h30, nous avons rejoint le chemin qui nous ramenait à la capital vers 16h45, autant te dire qu'on était bien en retard [la faute à un Cookéo en promo et aussi au fait que nous ayons eu un outing de malade : "J'aime les mycoses" nous a dit Zolimari ... je le prends très mal en fait]. Et c'est là que Waquete a pu se rendre compte que la légende disait vrai : quand je dis que je reviens toujours chargé comme un coureur du Tour de France, ce n'est pas une légende : lui peut te dire que cela procède de l'expérience unique. En effet, la voiture était pleine, à cause notamment des bonbons pour les mais de Waquete, tous ceux qui vivent chez lui, qui sont cachés je ne sais où pas loin de ses sublimes cadeaux d'anniversaire ...
Ah mais j'y pense, tu as certainement du lui souhaiter son anniversaire, c'était hier. Bah oui, tu te doutes bien que si je fais un billet sur lui, c'est aussi à raison de la spéciale occasion qui veut que Môssieur souffle une nouvelle bougie [et mon enquête confirme qu'il n'y a pas que sur la sienne que ça va souffler ...]. Ca se fête : dans cinq marches désormais, ce sera le demi-siècle : il fallait donc que la poiscaille s'en aille s'acoquiner à Troyes avec le shopping-master que je suis pour comprendre et probablement revenir, je le sens !!!
Tto, qui s'est bien amusé
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