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une vie de tto
14 novembre 2016

Je suis trop fier pour croire qu’un homme m’aime. Cela supposerait qu’il sache qui je suis ...

2016 - TTO & ZOLIMARI

Le désarroi le dispute souvent à l'abatement ... souvent j'essaye d'être philosophe et de me dire que je peux mesurer le chemin parcouru tout en sachant exactement ce qu'il en est autrement, avant.

Je déteste par dessus tout ces moments où j'ai le sentiment exprimé par Nietzche dans ce titre et consistant à m'emplir la bouche de ce breuvage d'incompréhension allant au point que ma fierté [pour ne pas dire mon orgueil] m'amène à envisager que je suis tellement compliqué qu'il est donc impossible de me connaître vraiment. Vaniteux n'est-il pas ? C'est surtout la triste conclusion à laquelle j'arrive quand je me prends encore, par un texto nocturne, des reproches qui confinent à des réquisitoires pour m'expliquer que je suis trop libidineux, trop focalisé, trop compliqué ... bref, j'ai toutes les qualités.

J'ai trop soupé par le passé d'être réduit à cela, à cette bite sur pattes que je ne suis pas, d'être ramené à l'intempérance de pulsions que je n'ai plus depuis plus de dix ans considérant que j'ai la lucidité de savoir profondément qui j'aime et comment je peux le faire, d'être le pire égoïste qui soit. L'AEROPAGE de mes contempteurs n'a pas besoin d'être nourri de sa présence, ce qui me blesse d'autant plus.
Oui mais voilà, vivre avec quelqu'un qui n'a de cesse que de me démolir là dessus pour ériger ainsi un arbre qui cache la forêt est assez destructeur pour moi. Mais qu'importe, c'est secondaire ... à mes yeux en tout cas.

Depuis ce matin, j'écoute cette chanson qui prend finalement un écho particulier ...

When you get older, plainer, saner
When you remember all the danger we came from
Burning like embers, falling, tender
Long before the days of no surrender
Years ago
And well you know
Smoke them if you got them
'Cause it's going down
All I ever wanted was you
I'll never get to heaven
'Cause I don't know how
Let's raise a glass or two

To all the things I lost on you
Oh oh
Tell me are they lost on you?
Oh oh
Just that you could cut me loose
Oh oh
After everything I've lost on you
Is that lost on you?
Oh oh
Is that lost on you?
Oh oh
Baby is that lost on you?
Is that lost on you?

[...]

Pour les non-anglophones, ça donne ça ...

Quand tu s’ras plus mature, plus réfléchi.
Te rappelleras-tu tous les obstacles franchis ?
Brûlants comme la braise, tendres, fondants,
Bien avant d’hypothétiques avoirs sur le temps d'avant.
Et va savoir…
Fume-les donc si t’assumes tant elles se consument
C’est toi que j’ai toujours aimé
Le ciel, j’irais jamais
Car j’sais pas comment faire.
Levons un ou deux verres

À tout ce que je t'ai abandonné
Oh oh
Dis-moi, si pour toi c’est paumé
Oh oh
Tu pourrais rompre, me délaisser
Oh oh
Après tout ce que je t'ai abandonné ?
Oh oh
Prendrais-tu le large ?
Oh oh
Ferait-on naufrage ?
Oh oh
Bébé, prendrais tu le large?
Ferait-on naufrage ?

[...]

La vie à deux, ce n'est pas que de la guimauve trop sucrée et factice, c'est aussi devoir remettre les pendules à l'heure même si le décalage horaire est parfois difficile à vivre et ne fait pas plaisir.
Ce matin, j'ai répondu à son texto accusatoire et faussement contritionnel. Le ton était clairement dur, quasi chirurgical, très froid et surtout sans concession [que j'ai probablement l'habitude de trop faire avec lui]. Du grand moi dans toute sa splendeur, révélateur de la colère noire qui est la mienne.
Je n'aime pas les mois de Novembre avec lui, définitivement.

Il a répondu à mon message de ce matin il y a quelques minutes ...
Mon chéri, [...] Je te remercie du fond du cœur de ce que tu m'as écrit. Tu as tout à fait raison dans le fond. [...] Je nous souhaite tellement plus, et plus radieux. Je t'aime comme je n'ai jamais aimé, et je ne peux imaginer ma vie sans toi, tu lui as tellement apporté... Je te présente toutes mes excuses pour les soucis que je te cause, tu ne les mérites pas... J'aimerais tant t'avoir dans mes bras.

Tto, qui est déjà sur les rotules

Le mot du premier logo

AEROPAGE : substantif masculin
A.− Dans l'Antiquité., colline consacrée au dieu Arès, à Athènes, située à l'ouest de l'Acropole, et choisie comme lieu de réunion de l'aréopage. 
Par métonymie, Conseil et tribunal d'Athènes qui siégeait sur cette colline, réputé pour sa compétence, son intégrité et sa sagesse. 
B.− Par extension, assemblée plus ou moins solennelle de personnes réunies, pour débattre d'affaires relevant de leur compétence :
Par ironie et au sens péjoratif, groupe dénué de compétence ou de conscience. 

 

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Commentaires
M
Même quand on aime très fort on a besoin parfois d'être rassuré... et le mois de novembre va vite se terminer ! ;-)
Répondre
I
Litsam
Répondre
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