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une vie de tto
19 décembre 2014

Comme quoi, les pires partent aussi en premier

La SIT'COMpagnie chérieLongtemps, j'ai cherché à mettre des mots sur cette femme. Longtemps, j'ai cherché à comprendre ce qui l'avait poussée à se démener autant pour me recruter et ensuite prendre un plaisir sadique à m'étriller soigneusement tous les jours. Longtemps, j'ai cru que j'avais mal agi. Longtemps, je suis resté interdit face au déchaînement de haine viscérale que je lui ai inspiré.

Je lui ai trouvé les sobriquets les plus humiliants mais celui de Folcoche lui va à merveille tant elle incarne la méchanceté aveugle, la névrose à tous les étages [et Dieu sait qu'elle est tassée], la bêtise profonde et la malveillance persistante et permanente. Il y eut aussi "vieille bique", "crevure infâme" mais on basculait trop dans l'outrance alors que la référence littéraire à "Poil de carotte" [compte tenu de la couleur de mes cheveux] tombait à point nommé.

Dieu sait qu'elle avait juré fin 2011 de me couper la tête ... Elle m'a humilié publiquement, m'a insulté, a exercé sur moi un harcèlement caractérisé, a usé de perfidies intolérables pour tenter de s'immiscer dans ma vie privée afin d'en tirer parti ... Elle n'a pu s'honorer que d'une seule chose : m'avoir mis dans un tel état que mon médecin m'a interdit de retourner au travail pendant une semaine. La seule fois de ma vie où j'ai été arrêté ... Je me souviens de ce jeudi matin où je pleurais sur mon canapé et Zolimari m'a engeulé en m'expliquant que là, c'était trop et qu'il fallait que cela cesse. Ah ça oui, elle a cru me mettre à terre ... seul un genou touchait le sol. Mais en arrivant à cela, elle s'est tiré une balle dans le pied puisqu'elle m'a mis en colère, m'a touché dans cet orgueil qui n'est pas excessif, juste une fierté élémentaire considérant que je sais à peu près ce que je vaux.

Mon exfiltration de ses griffes acérées fut rapide, très violente pour elle parce qu'elle fut mise devant le fait accompli en perdant un poste, la face et le crédit dont elle croyait jouir [elle ne peut plus jouir que de cela d'ailleurs quand tu envisages le truc] puisque j'ai profité de ce regain d'intérêt [et du fait que j'avais soudainement la main] pour expliquer avec force de détails et de preuves les méthodes de cette personne.
Elle, soi-disant si précautionneuse, était tombée plusieurs fois dans mon piège. Je suis un garçon malin, un peu intelligent et surtout terriblement calculateur. Les bras de fer ne me font pas peur et oui, je l'ai forcée à écrire à mesure qu'elle sortait de ses gonds ... écrire qu'elle exigeait que j'écrive sur des documents RH ce qu'elle voulait y voir figurer alors que la zone en question était précisément destinée à me permettre de livrer une parole personnelle ... écrire que j'étais d'accord avec une mesure vexatoire [ce qu'elle n'est jamais parvenue à faire] ... écrire des inepties truffées de fautes d'orthographe et de syntaxe quand elle me reprochait la même chose sans pouvoir l'étayer ... écrire parce que les écrits restent et que j'avais compris qu'elle jouait beaucoup sur le ministère de la parole, intoxiquant les uns et les autres de la sorte.

Cela avait commencé moins de quinze jours après mon arrivée lorsqu'elle m'expliqua que je prenais trop de temps pour déjeuner et que "on lui avait dit" l'avoir remarqué [alors que j'ai toujours déjeuné en moins de 30 minutes]. Elle m'expliqua ensuite que j'étais désordonné dans ma tête puisque mon bureau n'était pas rangé [alos que le sien était, de l'avis de tout le monde, bien pire]. Elle me fit des procès en paranoia [alors qu'elle traquait tous mes faits et gestes qu'elle montait en épingle]. Elle fouina au sens propre dans mes dossiers en faisant des copies partielles de ceux-ci pour démontrer mon incapacité [ce que j'avais noté très vite, d'où un rapatriement de certainescopies de dossiers à mon domicile]. Elle exigea d'obtenir mes mots de passe de messagerie pour aller surveiller ce que j'envoyais et compter le nombre de message non-lus toutes les semaines ... Comme tu as pu le lire à l'époque, j'ai vite conclu qu'elle était malade et qu'à raison de cela, elle rendait malades les autres. Enfin les autres, j'étais le seul homme et je persiste à croire qu'elle a véraitable problème avec les hommes en sorte qu'elle a essayé de me castrer complètement pour assouvir une basse vengeance psychanalytique.

Quel affront lorsque je lui ai échappé, que cela lui a été signifié par son N+2 sans lui donner l'occasion de pouvoir se défendre et que j'ai brillé dans mes nouvelles fonctions !!!
Ah ça, elle n'a eu de cesse que de médire sur mon compte, annoncer mon trépas [oubliant que c'est elle qui avait survendu mon arrivée et même pas négocié mon salaire en accédant à ma demande de faire une culbute de plus de 35%] ... Elle s'est même couverte de ridicule en invoquant de prétendues erreurs à la suite de mon départ [et c'est là qu'ont trouve les copies de sauvegarde de mes dossiers bien utiles ...].

Elle a cru judicieux de ne pas me dire bonjour pendant plus de deux ans alors qu'on se croisait tous les jours au motif qu'avec ma barbe, elle ne m'avait pas reconnu. Pour ma part, j'ai cessé de lui adresser la parole, lui savonnant la planche autant que je pouvais le faire et avec un plaisir machiavélique certain, expliquant à chaque occasion en quoi elle n'était pas professionnelle voire grotesque.

Elle part en retraite dans les prochains jours et je m'en félicite. Bon débarras ... Je ne suis évidemment pas invité à la sauterie célébrant son départ. Je m'en félicite sinon j'aurais pu gâcher la fête rien que pour le plaisir ... en donnant 1 centime d'euro pour son enveloppe, en lui faisant livrer un déambulateur, une caisse d'anti-depresseurs ou je ne sais quels autres cadeaux effroyables. Mais non, je suis le seul qu'elle n'a pas jugé bon d'inviter ... elle m'offre donc sur un plateau la possibilité de ne pas avoir à décliner, de lui survivre elle qui appartient au passé comme je l'explique depuis six mois et de la mépriser du haut de ma fierté parce qu'en trois années, mon bilan est bien supérieur au sien pourtant long de plus de 30 ans dans la même boite.

Je me souviendrais toujours de ses yeux, ivres de rage lorsqu'elle m'a expliqué qu'elle était "ravie" que je sois appelé à d'autres fonctions au sein de la Compagnie chérie. Elle avait cru nécessaire de me donner de bons conseils de vieille connasse qu'elle est, comme si elle pouvait s'autoriser à cela. Je n'avais manifesté aucune réaction, froid à l'extrême pour ne lui laisser aucune prise ni aucun argument. Déjà, je la méprisais parce que je savais que le fiasco engendré avec moi allait lui coûter cher : son départ est un peu anticipé par rapport à ses plans initiaux.

Avoir contribué à cela me remplit d'une joie tellement immense que son départ n'est qu'un fait purement anecdotique. On ne retiendra d'elle que le mauvais et c'est très bien ainsi : elle ne mérite que cela.

Tto, viscéralement

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Commentaires
J
Je voulais dire la même chose que Nicholas mais il m'a devancé ! Pourquoi ne pas y aller ?? Je sais bien que tu fais ce que tu dis de manière générale mais là, elle t'a pourri la vie à un tel point que, personnellement, je serais d'avis de lui pourrir également son départ à la retraite. Maintenant rien ne t'y oblige c'est sûr :) L'important que le poison qui est en elle reste en elle (et loin de toi) et que toi, tu ailles un peu mieux en son absence :)<br /> <br /> <br /> <br /> PS : Le déambulateur ??? Moi perso j'aurais d'abord fait envoyer une caisse d'anti-dépresseurs puis un déambulateur et pour finir une couronne mortuaire... Oui je sais, le dernier est un peu extrême mais à situation extrême, mesure extrême parfois :D
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N
Le pire des cadeaux de départ... puisque tu n'es pas invité... c'est d'y aller à cette sauterie !!!!!<br /> <br /> <br /> <br /> Si toute la boite a été conviée : ton invitation s'est certainement perdue...
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M
un déambulateur était quand même une bonne idée !
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C
Même si elle part plutôt que prévu, elle sera restée quand même jusqu'à la retraite alors qu'elle aurait du être virée !
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