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une vie de tto
20 mars 2013

Si les mois d'avril sont meurtriers, que dire des mois de mars ...

C'est en repensant à tout ça que lundi soir m'est apparue une coïncidence troublante, frappante et presque stupéfiante. Autant je suis un garçon souriant, gai, avenant et un brin facétieux d'ordinaire, autant en ce moment je me retrouve dans un état pitoyable comparable à celui dans lequel j'étais il y a tout pile un an, en mars 2012.

Curieusement, je retrouve les mêmes terreurs, les mêmes interrogations, les mêmes zones d'inconfort ... je recroise le même sourire inexistant, j'éprouve la même vulnérabilité qui me fonde définitivement à considérer que je m'expose à des univers qui me détruisent plus qu'ils ne me construisent. Je ne suis pas si fort que cela, je ne suis pas si inaltérable que cela et ... en définitive, je cherche comme un assoiffé est obsédé par une goutte d'eau des signes à vocation APOTROPAÏQUES pour conjurer la descente aux enfers que j'éprouve depuis sept jours maintenant.

Oui parce qu'au rang de mes faiblesses, il y a bien la superstition [étant ici rappelé que la confiance que j'ai en moi est toute relative, ce qui va avec]. Depuis une semaine, j'essaye de comprendre et nécessairement, je me raccroche bêtement mais obstinément à une idée bête et méchante selon laquelle je serais pour quelque chose dans tout cela. Certes, on m'a expliqué que je faisais peur, on m'a dit que j'inquiétais [à raison de mon profil et de mon pedigree], on m'a donné comme explication que je pouvais susciter chez d'autres l'envie de me placardiser, de me couper les pattes ... bref de me calmer définitivement. Je crois assez à cela surtout dans l'univers dans lequel j'évolue où les jalousies sont nombreuses et où j'ai, finalement, pas mal brillé dernièrement ce qui fait de l'ombre à ceux qui sont là depuis quelques temps et y voient une rivalité peu sympathique. Mais la raison dont je m'accable est plus en rapport avec une superstition crétine, bête et méchante ...

Je n'aime pas les mercredis, j'ai longtemps détesté ce jour et à chaque fois qu'une saloperie me tombe dessus ce jour là, je fais le lien. Petit, j'étais terrorisé par cette journée parce que j'avais entendu aux informations télévisées que des gens mourraient dans le cambriolage de leurs maisons le mercredi soir : j'en ai fait des terreurs nocturnes.
J'ai appris, un mercredi, que ma tante était décédée. J'ai eu un accident de voiture un mercredi. J'ai rompu un mercredi ...

Aujourd'hui, j'en suis arrivé à ne plus vouloir me raser le mercredi matin. Je laisse pousser ma barbe en ce moment [puisque je suis l'otage d'une logique qui m'est imposée, j'ai considéré qu'un otage ne se rase pas quand il est en captivité ... d'où ma pilosité faciale apparente et indéniable du moment] mais il me semble clair que je ne la raserais pas un mercredi ! D'ailleurs, je ne m'étais pas rasé mercredi dernier ... Oui mais alors, me diras-tu, d'où vient le problème ?

Le problème viendrait d'une extrapolation dégénérée toute judeochrétienne dont je suis spécialiste. J'ai ritualisé le fait qu'avant des échéances importantes et programmées, je devais m'abstenir de me livrer à une branlette. La veille de partiels, la veille d'un entretien, la veille de résultats importants ou que sais-je encore, je passais mon tour [ledit tour ayant une cadence quotidienne, et qui pourrait l'être encore]. Aussi débile que cela peut-être, j'étais attaché à cela et depuis une dizaine d'années, cela m'a quitté [et je dois te dire que je ne m'en plaignais pas]. Oui mais voila ... mercredi dernier au matin, Zolimari m'ayant quitté précipitamment, je me suis fait plaisir avant de me lever. Et une fois que l'annonce me fut faite dans la matinée de mercredi, j'ai commencé à cogiter, à réfléchir et même me livrer à des circonvolutions un peu abracadabrantesques, tellement que je suis arrivé à mettre en rapport la branlette du matin avec ce qui me tombait dessus, comme une punition divine [tu imagines si j'éprouvais quelque culpabilité que ce soit au sujet de ma sexualité ce que cela serait ...].

Bref ... les mois d'avril sont meurtriers parait-il donc, je me perds en conjectures s'agissant de l'épithête qui convient aux mois de mars. Demain, j'ai considéré qu'il était grand temps de retourner voir mon ostéo, qui va encore me trouver dans un état lamentable. L'automne dernier, il m'avait dit que ce ne serait pas mal que l'on se revoie en mars : il ne croyait pas si bien dire ...

Tto, un peu abîmé [au sens propre du vocable considéré]

le mot du premier2

APOTROPAÏQUE : adjectif
1 - Qui détourne le danger, qui protège
2 - Prudent, superstitieux en parlant d'une attitude ou de personne
On parle souvent d'un oeil apotropaïque

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Commentaires
S
Faut changer de jour de rasage<br /> <br /> Fait comme moi, rase toi le dimanche uniquement ;)<br /> <br /> #Hugs
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G
Je crois que ça fait huit, mais j'en ai trouvé deux supplémentaires... :)
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O
tto et l'orthographe (2)<br /> <br /> peut mieux faire<br /> <br /> dictée du jour: 7 fautes!<br /> <br /> <br /> <br /> -m'est apparu une coïncidence troublante<br /> <br /> - un brin facétieux d'oridinaire<br /> <br /> -les mêmes zones d'incomfort <br /> <br /> -ce qui fait de l'ombre à ceux qui sont là depuis quelques temps et y voit une rivalité peu sympathique<br /> <br /> -que des gens mourraient dans le cambriolage<br /> <br /> -je suis l'otage d'une logique qui m'est imposé<br /> <br /> -s'agissant de l'épitête<br /> <br /> -ce ne serait pas mal que l'on se revoit en mars
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N
avec quelle main la branlette? C'est peut être tout simplement ça : le mercredi change de main!
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G
Epitête que ça ira mieux demain... Pour faire écho à tes préoccupations orthographiques ! :)
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